Eléments de conduite apicole
Ma pratique de l’apiculture propose en partie les éléments de conduite suivants :
Nous veillons à récolter une part raisonnable de miel au sein de la ruche afin d’en laisser la meilleure aux abeilles elles-mêmes et leur santé à venir.
1 récolte par an vers le 20 juillet. Tout ce qu’elles récoltent après leur sert à passer sereinement l'hiver.
La récolte abusive n’est pas donc comblée par du sirop d’une qualité éminemment inférieure à celle du miel. Le nourrissement artificiel est réduit au minimum (colonies risquant la famine) et au cas par cas, non pas systématiquement.
De manière générale, les manipulations humaines à l’intérieur de la ruche sont réduites au minimum mais l’on peut apprendre à observer et comprendre les abeilles à l’entrée ou devant la ruche.
Toute administration de médicaments utilise uniquement des produits disposant d’une Autorisation de Mise sur le Marché et est réduite au strict nécessaire dans les limites des recommandations des autorités sanitaires compétentes concernant les modalités de leur application.
Les zones d’installation (et donc de butinage) sont choisies en fonction de leur richesse végétale, de leur préservation de pollution agro-chimique, de la présence d’autres exploitations apicoles locales et du respect des pollinisateurs locaux, idéalement dans un alentour raisonnable autour du domicile personnel.
Pas de transhumances ni de miels monofloraux car on fait toujours le pari de la biodiversité.
Les nouveaux essaims sont créés naturellement et conçus en respectant l’équilibre des ruches mères.
Aucune abeille n’est importée de l’étranger. Dans l’apiculture industrielle, les vieilles reines sont tuées au profit de jeunes importées de l’étranger.